Faire un don d’organes reste un sujet difficile à aborder, et pourtant seule la volonté de chacun peut y apporter une réponse claire et évidente.
Lors du décès d’un proche, d’un ami, l’émotion rend difficile de savoir si le défunt voulait faire un don d’organes. C’est pourquoi, cette décision réfléchie doit être connue de tous.
Une décision réfléchie et volontaire
Le don d’organe se pose à chacun. Faire un don d’organes nécessite un minimum de tracasseries administratives, mais il doit être connu du plus grand nombre, et donc exprimé. Tout le monde est conscient de l’importance de faire un don d’organes, sachant qu’on peut, à titre personnel ou l’un des proches, en avoir besoin. Néanmoins, le sujet reste délicat, tant il déchaine les passions.
Ainsi, si désormais, les principales religions se sont prononcées en faveur de cet acte médical, d’autres (comme l’hindouisme) refusent ce prélèvement. Que ce soit pour des raisons religieuses, philosophiques et / ou personnelles, vous pouvez vous opposer à tout prélèvement. Il suffit pour cela de s’inscrire sur le Registre National du Refus auprès de l’Agence de la Biomédecine (Registre National des Refus. Le site Internet : dondorganes.fr/Comment-exprimer-son-refus.html).
Cette simplicité dans l’accomplissement de ces volontés se retrouve (en apparence) dans la démarche pour donner son accord. Ainsi, pour faire un don d’organes, on pourrait également obtenir une carte (L’agence de la Biomédecine gère également ce fichier), certifiant votre accord à ce prélèvement, étant entendu que la législation française pose le principe du consentement présumé. Selon le proverbe « Qui ne dit mot, consent », vous êtes censé accorder le prélèvement d’organes si vous ne vous y êtes pas formellement opposés.
Une décision clairement énoncée
Faire un don d’organes est une décision personnelle. Cependant, il est de votre devoir, une fois votre réflexion terminée de la faire connaitre à tous. En effet, même s’il existe le consentement présumé, les équipes médicales agiront en fonction des circonstances et de la réaction de la famille. On comprend aisément la difficulté pour les proches d’un défunt d’évoquer la possibilité de faire un don d’organes. La douleur peut rendre le choix impossible ou contraire à la conviction du défunt.
C’est pourquoi, il faut faire part de sa décision à ses proches et à l’ensemble de son entourage. Non seulement, cela évitera toute décision, contraire à vos propres volontés, mais aussi, et surtout, cela permettra à l’entourage l’acceptation de ce geste médical.
On peut tous faire un don d’organes, à partir que l’on a dépassé l’âge de 13 ans. Pour les mineurs, même si le consentement a été exprimé par l’enfant, les autorités médicales obtiendront, avant toute intervention, l’accord des parents ou des représentants légaux. Là encore, le fait d’en avoir parlé facilitera grandement les choses.
Il n’y a pas de limites d’âge pour faire un don d’organes. Aucun ne contrôle à priori. Une fois décédé, le donneur subira diverses analyses (en fonction de l’organe prélevé) et une enquête sur ces antécédents médicaux. La décision de prélever ou pas se prendra après le résultat de ces investigations médicales.