Vous envisagez de vous lancer dans le domaine de l’optique en créant ou en reprenant un magasin ? Le secteur est porteur, mais avant de vous lancer, il convient de bien se préparer et de suivre des étapes bien précises. De la définition du projet à son aboutissement, voici comment réussir votre aventure entrepreneuriale en ouvrant ou reprenant un magasin d’optique.
Étape 1 : définir votre projet professionnel
Pour réussir en tant qu’entrepreneur dans l’optique, une réflexion approfondie sur vos objectifs, compétences et motivations s’impose. Prévoyez notamment :
- vos objectifs à court et moyen terme (installation, chiffre d’affaires, rentabilité) ;
- le type de magasin que vous souhaitez créer ou reprendre (en ville, centre commercial, réseau sous enseigne, en ligne…) ;
- les services proposés aux clients (vente de lunettes, lentilles, accessoires, examens gratuits).
OpticLibre recommande de faire appel à un expert-comptable pour vous aider à structurer votre projet professionnel et bénéficier de conseils adaptés.
Étape 2 : se former au métier d’opticien-lunetier
Une fois votre projet défini, il est nécessaire de maîtriser les compétences inhérentes au métier d’opticien-lunetier. Pour cela, vous devrez suivre un cursus de formation diplômant comme le BTS Opticien-Lunetier ou le Bachelor en Optique Professionnelle. Ainsi, vous bénéficierez d’un socle solide pour exercer votre métier et pour guider efficacement vos clients dans leurs choix.
Se perfectionner
Le monde de l’optique est en constante évolution, notamment avec les nouvelles technologies et les nouveaux matériaux. Une fois, votre diplôme obtenu, n’hésitez pas à participer régulièrement à des formations pour rester informé des dernières innovations de la profession et proposer ainsi le meilleur service possible à vos clients.
Étape 3 : trouver le bon emplacement
L’emplacement de votre magasin est déterminant pour le succès de votre entreprise. Il convient donc de bien étudier le marché local (clientèle, concurrence) pour choisir un emplacement qui offre un potentiel suffisamment attractif. Voici quelques éléments à prendre en compte :
- la visibilité du magasin (passage, vitrine) ;
- la facilité d’accès (proximité des transports en commun, disponibilité des parkings, accessibilité handicapés…) ;
- la qualité du centre-ville ou du quartier, avec une clientèle adaptée à votre offre (prospects et concurrents directs).
Négociez le bail commercial
Dans le cadre d’une création ou d’une reprise de magasin, il sera nécessaire de signer un bail commercial pour exploiter les locaux. Le montant du loyer, la durée du bail et les conditions de résiliation sont des points essentiels à négocier avec le propriétaire. Là encore, faire appel à un expert-comptable peut être judicieux pour vous conseiller dans cette démarche.
Étape 4 : financer votre projet
Pour financer l’ouverture ou la reprise d’un magasin d’optique, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- l’autofinancement (participation personnelle) ;
- l’emprunt bancaire ;
- le prêt d’honneur auprès d’une structure de financement comme Initiative France, Réseau Entreprendre, BPI France… ;
- la recherche de subventions ou d’aides publiques (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi).
Soyez attentif aux formalités de demande de financements et préparez soigneusement votre dossier (présentation du projet, étude de marché, bilan comptable prévisionnel…). N’hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel pour construire un business plan irréprochable.
Étape 5 : créer ou reprendre un magasin d’optique
Créer son propre magasin
Si vous optez pour la création, pensez à réaliser une étude de marché et surtout, établissez un business plan précis. En effet, ce document est indispensable pour convaincre vos partenaires financiers (banques) et anticiper les difficultés que vous pourriez rencontrer.
Reprendre un magasin existant
Dans le cadre d’une reprise, il est primordial d’effectuer une évaluation du fonds de commerce que vous allez acquérir. Cette évaluation doit porter sur les éléments suivants :
- les bilans des trois dernières années exercées (actif, passif, résultat) ;
- la clientèle actuelle et potentielle (fidélité, fiche fichier clients…) ;
- l’état des stocks, du matériel, des locaux, etc.
Si nécessaire, faites appel à un expert pour vous accompagner dans cette évaluation et vous donner un avis objectif sur la valeur de l’entreprise.