Mon bébé a eu 19 ans cette année.
Il ne tient plus sur mes genoux.
Il ne me tient plus éveillé la nuit et ne pleure plus pour être tenu ou câliné.
Il n’est plus frustré.
Je ne suis plus frustrée lorsque mes enfants se disputent, se comportent mal ou agissent de manière enfantine.
Je n’ai plus besoin de me sentir à l’aise.
Je n’ai plus besoin de changer les couches, d’apprendre la propreté ou d’aider mes enfants à s’installer dans leur siège d’auto.
Cette époque est révolue
Comment cela a-t-il pu arriver si vite ?
Je me souviens encore du jour de sa naissance comme si c’était hier !
En fait, je me souviens de toutes les naissances de mes bébés dans les moindres détails et des émotions puissantes que j’ai ressenties lorsqu’ils ont enfin été placés dans mes bras !
Je me souviens aussi clairement des joies et des défis de chaque grossesse, de chaque naissance.
J’aime toujours autant raconter mes histoires de naissance dès que j’en ai l’occasion.
Comment ai-je survécu à ces journées ?
Bien que les jours en tant que nouvelle maman semblaient souvent s’éterniser, les années, de manière inattendue, ont filé !
Je me souviens des « jours » et des nuits.
Elles étaient mêlées de rires et de larmes. Et parfois juste de larmes.
Je me souviens de la fatigue que je ressentais en me levant avec des bébés et des enfants malades.
Certains jours, j’étais tellement épuisée que je ne pouvais que m’allonger sur le canapé et mettre des vidéos pour garder mes enfants hors de danger pendant que je faisais la sieste.
La fatigue de la grossesse et de l’accouchement
La fatigue de la grossesse et de l’allaitement a duré dix années consécutives pour moi.
Si je n’étais pas enceinte pendant ces années, j’allaitais et j’étais souvent debout avec des bébés et des enfants malades.
Comment ai-je survécu à cette époque en tant que jeune mère ?
On me pose souvent cette question.
Ma réponse, par la grâce de Dieu !
Il y a aussi ceux qui m’ont aidée.
C’est pourquoi je suis devenue une doula post-partum.
Je comprends.
Je me souviens encore !
Les bébés grandissent vite
Si vous êtes une jeune maman, vous savez tout des sacrifices, des nuits blanches et des angoisses de la vie de maman.
Vous êtes en plein dedans en ce moment même.
Mais vous êtes aussi entourée d’amour !
Ne manquez pas l’amour qui vous entoure.
Embrassez les câlins et les mamours avec votre bébé.
Ne manquez pas les câlins et les pleurs avec votre tout-petit.
Appréciez les moments de curiosité avec votre enfant d’âge préscolaire qui se pose des questions.
Souvenez-vous que le nez que vous essuyez aujourd’hui sera peut-être très bientôt le dernier nez que vous essuyez ou que la couche que vous changez ce soir sera un jour la dernière.
Votre enfant va grandir. Et cela se produira avant que vous ne vous en rendiez compte.
Les enfants sont des êtres humains.
Un jour, cet enfant ne sera plus à la fenêtre en train de vous saluer alors que vous partez au travail ou faire des courses et ses moments vous manqueront.
Rappelons-nous d’aimer
La semaine dernière, j’ai assisté aux funérailles d’un très jeune enfant décédé de façon soudaine et inattendue.
Sa mort a été une tragédie, mais la famille a transformé cette terrible situation en un beau témoignage d’amour !
Ils ont utilisé ce moment comme une occasion de rappeler aux familles de continuer à s’aimer les uns les autres.
« Ne manquez pas l’occasion de dire à quelqu’un que vous l’aimez », ont-ils rappelé à la congrégation, « vivez le moment présent et aimez dans le moment présent. »
Les bébés ne restent pas petits pour toujours
Mères, ne manquez pas ces moments avec vos enfants. Les câlins, les larmes et tous les petits « moments d’amour » de la maternité.
Embrassez aussi les souffrances, car la souffrance accompagne l’amour.
Il est important de ne pas se laisser aller.
« Le nettoyage et le récurage peuvent attendre demain car les bébés grandissent, nous l’avons appris à nos dépens.